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               La culture joue un rôle important pour les individus et ce à différents niveaux. Elle leur permet de découvrir le monde par le biais d'expériences stimulantes intellectuellement et émotionnellement. Celle-ci pousse les personnes à développer leur sens critique, leur ouverture d’esprit, leur curiosité notamment. Ces points sont d’ailleurs essentiels aujourd’hui si l’on cherche à être plus qu’un bon technicien, que l’on vise à se distinguer dans le monde du travail.

D’autre part, l’enseignement supérieur désigne les études post-bac, visant à permettre aux étudiants, de trouver leur voie ou domaine d'excellence, de se préparer aux métiers futurs tout en faisant progresser leurs savoirs.

Le temps pendant lequel les étudiants suivent un cursus dans le supérieur est un moment propice et idéal pour eux de développer leur approche à la culture. Mais qu’en est-il réellement ?

 

Les étudiants profitent-ils pleinement de la période de leurs études supérieures pour s’ouvrir à la culture ?

Pour aller plus dans le détail, existe-t-il une distinction d’accès ou d’appétence à la culture entre les étudiants « postbac » du public et ceux du privé ?

Par exemples les lieux culturels sont aussi fréquentés et les activités culturelles autant appréciées par les étudiants issus de l’enseignement supérieur privé que ceux issus de l’enseignement supérieur public ? 

 

D’après le ministère de la culture “Les musées nationaux ont réalisé en 2019, 33,5 millions d’entrées.” Les entrées gratuites représentent 34% de la fréquentation”. Le ministère de la culture affirme également que dans ces entrées, 7,5 millions correspondent à des visiteurs de moins de 18 ans et des visiteurs entre 18 et 25 ans, dont 1,8 million de scolaires.”

On remarque donc que le nombre d'étudiants issus de l’enseignement supérieur est relativement bas comparé aux nombres d’entrées vendues, sur 33,5 millions d'individus 26 millions ne font pas partie de cette catégorie. Sans oublier que sur les 7,5 millions de visiteurs une part ne fait pas partie de l’enseignement supérieur mais de l’enseignement secondaire.

Les étudiants du secteur public comme ceux du secteur privé participent donc relativement moins à la culture.

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Finalement, on aurait tendance à croire que, autant dans le privé que dans le public, les étudiants expriment parfois des réticences face la culture. Par exemple, certains indiquent qu’ils ont peur de s’ennuyer au musée ou encore craignent que les œuvres "classiques" ne les émeuvent pas.

Cependant, selon un spectre plus large, l’art transcende les époques et il est possible d’y voir des connexions entre le moderne et une démarche d’il y a plusieurs siècles.

Ainsi, on remarque que les étudiants, qu’ils soient dans le secteur privé ou public, accèdent de façon identique à la culture. En l’occurrence, on note que les étudiants français de l’enseignement supérieur, ne profite pas particulièrement des lieux et activités culturelles à leurs dispositions.

C’est pourquoi, la France a tenté de mettre en place de nombreux plans d’action, à destination des jeunes, pour faciliter et développer leur accès la culture. Parmi ces politiques d’encouragement, on peut notamment citer les actions suivantes : 

 

• Entre 18 et 25 ans, il existe un accès gratuit aux collections permanentes des musées nationaux. Les expositions temporaires restent donc payantes.

 

• Entre 15 et 18 ans, les jeunes peuvent bénéficier du Pass Culture. Le Pass Culture est un dispositif d'accès aux activités culturelles mis en place par le gouvernement français à destination des jeunes entre quinze et dix-huit ans. Il se présente sous le format d'une application mobile et web, gratuite et géolocalisée. 

• Grâce à une carte étudiante, l’accès à certains lieux et activités culturels sont moins chers, plus abordables. La carte étudiante permet d’avoir de nombreuses réductions.

On constate donc que les moyens mis en place peuvent être utiles puisque l’objectif visé est d’agir sur le levier pécuniaire d’une population (celle des étudiants) qui ont peu de moyens.

Néanmoins, une question reste entière. Celle de l’information et de la communication qui est faite auprès de ces jeunes. En effet, les étudiants connaissent-ils ces offres? Il semble que ce sont les étudiants qui ont déjà la volonté de s’ouvrir à la culture et qui font la démarche de rechercher l’information qui découvrent l’existence de ce type d’offre.

Aussi, pour inciter davantage les jeunes à s’intéresser à la culture, il reste un travail de communication à mener pour véhiculer les informations relatives aux moyens mis en place à leur attention pour leur permettre de s’ouvrir à la culture. Cette communication pourrait par exemple être relayée par les établissements supérieurs que fréquentent les étudiants (BDE, etc.) et évidemment qu’ils soient privés ou publics.