L’enseignement supérieur public français présente depuis longtemps des inégalités entre les étudiants, qui peuvent prendre différentes formes.

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Les inégalités liées aux capitaux financiers des établissements et des étudiants eux-mêmes sont celles qui sont évoquées le plus fréquemment pour expliquer les trajectoires scolaires effectuées par les étudiants. Les droits d’inscription dans un établissement privé est un frein pour un étudiant issu de famille modeste. Les étudiants originaires de quartiers populaires sont moins enclins à faire de longues études dû au besoin d’argent constant et immédiat pour subvenir à leurs besoins. Les familles ne pouvant souvent pas supporter les charges qu’imposent les études, certains choisissent de travailler pendant leurs études, ce qui rajoute une charge supplémentaire dans la vie de l’étudiant. Selon le site « L’Etudiant » près de 40 % des étudiants inscrits dans le supérieur occupent un emploi en parallèle de leurs études et pour 51 % d’entre eux cet argent est utilisé pour vivre et financer leur études. Cependant cette activité peut nuire à la scolarité de l’étudiant en effet l’intensité, la nature ou encore le volume horaire de l’emploi peut empiéter sur l’avenir de l’étudiant. « Plus de neuf fois sur dix (92 %) du temps, l’activité exercée n’a aucun lien avec les études suivies ».