Au contraire de l’enseignement public qui est le plus souvent en sous dotation de matériel et en manque
de places pour accueillir convenablement les étudiant, l’enseignement privé regorge de places pour les pour ces derniers. Les étudiants des grandes écoles sont souvent issus d’une certaine élite sociale où les parents sont issus de CSP favorisées et peuvent couvrir les frais de scolarité.

Ce milieu a tendance a attirer les grands professeurs au dépit des l’enseignement public. Pour les étudiants issus de milieux modestes, ces derniers doivent souvent effectuer un prêt, qu’ils remboursent en aval ou en parallèle de leurs études. Ce qui rend l’adaptation difficile par rapport à la majorité des étudiants. Le relationnel est également compliqué pour eux car confrontés à un milieu qu’ils ne connaissent pas, le réseautage (professionnel ou amical) s’avère plus compliqué pour eux. Les meilleurs
postes sont souvent réservés aux mêmes milieux sociaux et l’ascension sociale n’est que trop souvent un rêve inaccessible pour les autres étudiants.

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Selon l’OBS, « les enfants d’ouvriers, d’employés, de chômeurs sont nettement sous représentés dans l’enseignement privé. On compte 11 % de boursiers dans
le privé contre 28 % dans le public. La part du privé est de 18% sur l’ensemble des élèves.